« Je ferme les yeux et je suis de nouveau en Italie, il y a tant d'années ; je marche vers l'allée bordée de pins, je le regarde descendre du taxi : ample chemise bleue, col ouvert sur la poitrine, chapeau de paille, toute cette peau nue... Soudain il me serre la main et me demande si mon père est là. » 1983. Pour Elio, c'est l'été de ses 17 ans. Ses parents hébergent Oliver, un jeune universitaire, dans leur villa en Italie. Entre les longs repas, les baignades et les après-midi sous la chaleur écrasante, commence une partie de cache-cache avec cet Américain brillant et séduisant. Un temps fait d'attente, d'espoirs, de doutes et de rejet. Avant que tous deux cèdent à ce sentiment plus grand qu'eux.Call me by your name est un magnifique roman d'amour tout autant qu'une réflexion sur le désir et l'empreinte qu'il laisse en nous. La langue à la fois précise et sensuelle d'André Aciman parvient à évoquer l'intimité des corps - mais aussi la part de violence qui se niche dans tout éveil au sentiment amoureux - avec une élégance rare. Une frémissante méditation proustienne. Le Monde des livres.Une des oeuvres les plus sensibles de ce temps. Un classique du genre. Livres Hebdo.CE ROMAN A PARU AUX ÉDITIONS GRASSET SOUS LE TITRE APPELLE-MOI PAR TON NOM.
Un quartier populaire d'une petite ville de l'État de New York dans les années 1950. Cinq lycéennes, pour survivre et se venger des humiliations qu'elles ont subies, concluent un pacte, à la vie, à la mort : elles seront le gang Foxfi re. La haine, et surtout celle des hommes, va les entraîner dans une impitoyable équipée sauvage.«Qu'est-ce qui a donc poussé Laurent Cantet à tenter l'aventure d'un fi lm d'époque en s'attelant à l'adaptation d'un roman de Joyce Carol Oates situé dans l'Amérique des années cinquante ? [Il] fait sien le matériau de la romancière américaine pour dérouler un nouveau récit d'apprentissage qui pose la question ardente du passage du monde de l'enfance à celui des adultes.»Vincent Thabourey, Positif, janvier 2013.
À l'origine, Bénédicte Ombredanne avait voulu le rencontrer pour lui dire combien son dernier livre avait changé sa vie. Une vie sur laquelle elle fit bientôt des confidences à l'écrivain, l'entraînant dans sa détresse, lui racontant une folle journée de rébellion vécue deux ans plus tôt, en réaction au harcèlement continuel de son mari. La plus belle journée de toute son existence, mais aussi le début de sa perte. Récit poignant d'une émancipation féminine, L'amour et les forêts est un texte fascinant, où la volonté d'être libre se dresse contre l'avilissement.
Sous le regard émerveillé de leur fils, ils dansent sur «Mr. Bojangles» de Nina Simone. Leur amour est magique, vertigineux, une fête perpétuelle. Chez eux, il n'y a de place que pour le plaisir, la fantaisie et les amis.
Celle qui mène le bal, c'est la mère, imprévisible et extravagante. Elle n'a de cesse de les entraîner dans un tourbillon de poésie et de chimères.
Un jour, pourtant, elle va trop loin. Et père et fils feront tout pour éviter l'inéluctable, pour que la fête continue, coûte que coûte.L'amour fou n'a jamais si bien porté son nom.
Dans la vallée vivent trois riches fermiers, éleveurs de succulentes volailles. Boggis, Bunce, Bean, le gros, le petit, le maigre, laids comme des poux, sont mesquins, avares et méchants et chacun dans le voisinage les craint - tout particulièrement les enfants et les animaux.
Or, au-dessus de la vallée, dans le bois, une famille de renards a établi son terrier. Maître Renard, Dame Renard et leurs quatre renardeaux affamés et malins ont trouvé un astucieux moyen de se ravitailler : Maître Renard va tranquillement se servir dans les poulaillers des trois compères. Dindes dodues et tendres poulets figurent ainsi tous les soirs au menu. Mais les trois grigous méditent une terrible vengeance...
Féroce, savoureux et drôle !
L'Établi, ce titre désigne d'abord les quelques centaines de militants intellectuels qui, à partir de 1967, s'embauchaient, « s'établissaient » dans les usines ou les docks. Celui qui parle, ici a passé une année, comme O S. 2, dans l'usine Citroën de la porte de Choisy. Il raconte la chaîne, les méthodes de surveillance et de répression, il raconte aussi la résistance et la grève. Il raconte ce que c'est, pour un Français ou un immigré, d'être ouvrier dans une grande entreprise parisienne.
Mais L'Établi, c'est aussi la table de travail bricolée où un vieil ouvrier retouche les portières irrégulières ou bosselées avant qu'elles passent au montage.
Ce double sens reflète le thème du livre, le rapport que les hommes entretiennent entre eux par l'intermédiaire des objets : ce que Marx appelait les rapports de production.
« - Tu seras un héros, tu seras général, Gabriele D'Annunzio, Ambassadeur de France - tous ces voyous ne savent pas qui tu es !
Je crois que jamais un fils n'a haï sa mère autant que moi, à ce moment-là. Mais, alors que j'essayais de lui expliquer dans un murmure rageur qu'elle me compromettait irrémédiablement aux yeux de l'Armée de l'Air, et que je faisais un nouvel effort pour la pousser derrière le taxi, son visage prit une expression désemparée, ses lèvres se mirent à trembler, et j'entendis une fois de plus la formule intolérable, devenue depuis longtemps classique dans nos rapports : - Alors, tu as honte de ta vieille mère ? »
Elio Perlman se souvient de l'été de ses 17 ans, à la fin des années quatre-vingt. Comme tous les ans, ses parents accueillent dans leur maison sur la côte italienne un jeune universitaire censé assister le père d'Elio, éminent professeur de littérature. Cette année l'invité sera Oliver, dont le charme et l'intelligence sautent aux yeux de tous. Au fil des jours qui passent au bord de la piscine, sur le court de tennis et à table où l'on se laisse aller à des joutes verbales enflammées, Elio se sent de plus en plus attiré par Oliver, tout en séduisant Marzia, la voisine. L'adolescent et le jeune professeur de philosophie s'apprivoisent et se fuient tour à tour, puis la confusion cède la place au désir et à la passion. Quand l'été se termine, Oliver repart aux États-Unis, et le père d'Elio lui fait savoir qu'il est loin de désapprouver cette relation singulière...
Quinze ans plus tard, Elio rend visite à Oliver en Nouvelle-Angleterre. Il est nerveux à l'idée de rencontrer la femme et les enfants de ce dernier, mais les deux hommes comprennent finalement que la mémoire transforme tout, même l'histoire d'un premier grand amour. Quelques années plus tard, ils se rendent ensemble à la maison en Italie où ils se sont aimés et évoquent la mémoire du père d'Elio, décédé depuis.
Appelle-moi par ton nom est un roman d'amour singulier tout autant qu'une réflexion sur la mémoire et l'oubli. La langue à la fois précise et sensuelle d'André Aciman parvient à évoquer la tyrannie des corps - mais aussi la part de brutalité qui se niche dans tout éveil au sentiment amoureux - avec une élégance rare.
Ce roman, devenu culte dans le monde anglo-saxon à l'instar de Brokeback Mountain, est adapté au cinéma par Luca Guadagnino (sortie française le 28 février 2018). Call me by your name est donné comme l'un des favoris pour les oscars.
"À San Francisco, un journaliste se fait approcher une nuit par un homme se prétendant être un vampire et disposé à lui livrer l'histoire de sa « vie ».
Jeune propriétaire terrien vivant en Louisiane à la fin du XVIIIe siècle, Louis est un homme dépressif rongé par la culpabilité depuis la mort de ses proches. Un soir, il est approché par Lestat, une puissante créature, qui le transforme en vampire. Mais Louis n'accepte pas cette nouvelle condition et refuse de tuer des humains pour survivre.
Après quelques années de vie commune sur la plantation de Louis, les deux vampires quittent la Louisiane pour échapper à une révolte d'esclaves ayant percé leur vraie nature. Ils s'installent alors à la Nouvelle-Orléans où Louis se met à imaginer sa vie loin de Lestat qu'il déteste. Ce dernier, ne voulant pas que son compagnon le quitte, transforme Claudia, une jeune enfant de cinq ans, pour que Louis reste à ses côtés.
Les trois vampires vont ainsi vivre comme une famille pendant des années, jusqu'à ce que Claudia prenne conscience que son éternel corps de fillette ne lui permettra jamais de s'accomplir en tant que femme. Elle se met alors à détester ses deux créateurs, notamment Lestat qui l'a transformée et prévoit de se débarrasser de lui afin de partir avec Louis à la recherche d'autres vampires susceptibles de leur enseigner ce que Lestat ne leur révèle pas s'agissant de leurs origines."
1921, Oklahoma. Dépossédés de leurs terres, les Indiens Osages ont été parqués dans une réserve aride. Mais sous leurs pieds coule un océan de pétrole. De quoi rameuter, en quelques mois, les vautours blancs assoiffés d'or noir. Bientôt, les membres les plus riches de la tribu disparaissent, l'un après l'autre. Balle dans la tête, empoisonnement, incendie...
L'État fédéral n'a d'autre choix que d'ouvrir une enquête. À sa tête : le futur directeur du FBI, l'ambitieux John Edgar Hoover, bien décidé à faire de ce dossier brûlant son marchepied vers la gloire... Il lui faudra s'associer aux Indiens s'il veut réussir à élucider l'une des affaires criminelles les plus fascinantes de l'histoire américaine.
Une enquête époustouflante.
David Caviglioli - L'Obs La Note américaine tient moins de la symphonie que du requiem pour un pays encore tenu par les lois du Far West et la violence des hommes. À la baguette, David Grann secoue les fantômes du passé pour mieux réveiller cette mémoire oubliée.
Julien Bisson - revue America (sélection des meilleurs livres de l'année)
« Une fille qu'on rencontre en HP n'est pas une fille qui rend heureux. Il voulait jouer contre le reste du monde, avoir raison contre toutes les évidences, il pensait que c'était ça l'amour. Il voulait prendre ce risque, avec elle, et qu'ils arrivent sur l'autre rive, sains et saufs. Mais ils réussissent juste à s'entraîner au fond. Il est temps de renoncer... » Gloria a été internée en hôpital psychiatrique. Contre toute attente, la punkette « prolo » y a rencontré Éric, un fils de bourgeois aussi infréquentable qu'elle ; ils se sont aimés comme on s'aime à seize ans. Puis la vie, autant que les contraintes sociales, les a séparés. Vingt ans après, à nouveau, leurs chemins se croisent.
Portrait d'une femme blessée aux prises avec ses démons, traversée des années punk, chronique d'un amour naufragé, Bye Bye Blondie est sans doute le livre le plus émouvant de Virginie Despentes.
Martin Eden, un marin de vingt ans issu des quartiers pauvres d'Oakland, décide de se cultiver pour faire la conquête d'une jeune bourgeoise. Il se met à écrire, et devient un auteur à succès. Mais l'embourgeoisement ne lui réussit pas... Désabusé, il part pour les îles du Pacifique. Ce magnifique roman paru en 1909, le plus riche et le plus personnel de l'auteur, raconte la découverte d'une vocation, entre exaltation et mélancolie. Car la réussite de l'oeuvre met en péril l'identité de l'écrivain. Comment survivre à la gloire, et l'unir à l'amour, sans se perdre soi-même? Telle est la quête de Martin Eden, le marin qui désire éperdument la littérature.
«Le coeur de Simon migrait dans un autre endroit du pays, ses reins, son foie et ses poumons gagnaient d'autres provinces, ils filaient vers d'autres corps.» Réparer les vivants est le roman d'une transplantation cardiaque. Telle une chanson de geste, il tisse les présences et les espaces, les voix et les actes qui vont se relayer en vingt-quatre heures exactement. Roman de tension et de patience, d'accélérations paniques et de pauses méditatives, il trace une aventure métaphysique, à la fois collective et intime, où le coeur, au-delà de sa fonction organique, demeure le siège des affects et le symbole de l'amour.
DÉCORCamp de concentration Kat Zet I en Pologne.
PERSONNAGESPaul Doll, le Commandant : bouff on vaniteux, lubrique, assoiffé d' alcool et de mort.
Hannah Doll, l' épouse : canon de beauté aryen, mère de jumelles, un brin rebelle.
Angelus Thomsen, l' officier SS : arriviste notoire, bellâtre, coureur de jupons.
Szmul, le chef du Sonderkommando : homme le plus triste du monde. ACTIONLa météorologie du coup de foudre ou comment faire basculer l' ordre dans un système allergique au désordre.Comment explorer à nouveau la Shoah sans reprendre les mots des autres ? Comment oser un autre ton, un regard plus oblique ? En nous dévoilant une histoire de marivaudage aux allures de Monty Python en plein système concentrationnaire, Martin Amis remporte brillamment ce pari. Une manière habile de caricaturer le mécanisme de l'horreur pour le rendre plus insoutenable encore.« Inventif, terrible, provocateur, et tout comme le Guernica de Picasso, d'une beauté incongrue. »Herald Tribune « Amis réinvente l' enfer sur terre. Un acte de courage exceptionnel. » Thee Sunday Times« Un tour de force de virtuosité verbale, un roman brillant et bouleversant irrigué par une profonde curiosité morale pour le genre humain. »Richard Ford, auteur de Canada
Mais qui fut la seule femme à avoir survécu à Henry VIII ?
Voici son portrait...
Veuve pour la deuxième fois à l'âge de trente et un ans, Catherine Parr est contrainte de retourner à la cour du vieux roi Henri VIII. Captivé par son honnêteté et son intelligence, Henri Tudor décide de l'épouser. Tandis que Thomas Seymour, le fougueux amant de Catherine est envoyé au loin, celle-ci devient reine d'Angleterre. Passionnée par la réforme religieuse, et gardant à l'esprit le destin funeste des précédentes femmes de son mari, elle doit faire appel à toute son intelligence pour déjouer les manigances de la cour. Entre les complots, les exécutions perpétuelles et les jalousies des courtisans, elle a très peu d'espoir de survivre...
Pour les fans de Philippa Gregory, de Hilary Mantel et d'Alison Weir. Bientôt adapté au cinéma avec Jude Law et Alicia Vikander, Le Jeu de la reine est un récit passionnant, riche en détails historiques, sur une reine Tudor qui a épousé quatre hommes et survécu à trois d'entre eux, dont Henri VIII.
Elle a atteint les limites de son endurance et songe : « Oh, ça suffit, arrêtez-moi ! Arrêtez-moi et faites de moi ce que vous voulez ! » Jamais elle n'aurait imaginé vivre un tel moment, et pourtant... C'est le jeu le plus cruel qu'Henri ait inventé, que de lui laisser croire qu'elle n'avait rien à craindre pour finalement...
La grande cuisine a, en France, depuis longtemps conquis ses lettres de noblesse, et nous le devons en bonne partie à des hommes tels que Dodin-Bouffant. Véritable artiste, il joint au génie créateur toutes les qualités éminentes du connaisseur chevronné, à commencer par un appétit d ogre.Entouré d un petit cercle de gastronomes triés sur le volet, fidèlement épaulé par une auxiliaire de talent que les têtes couronnées lui envient, Dodin ira jusqu au bout de lui-même pour défendre son idéal d une cuisine que seules la plus fine intelligence et la plus étonnante sensibilité peuvent faire approcher de la perfection.Hommage à Brillat-Savarin, auquel son personnage emprunte nombre de traits, La Vie et la Passion de Dodin-Bouffant est devenu, depuis sa parution en 1924, un classique de la littérature gastronomique.
Un roman incontournable, le chef d'oeuvre de la science-fiction.
Il n'y a pas, dans tout l'Empire, de planète plus inhospitalière que Dune. Partout du sable à perte de vue. Une seule richesse : l'épice de longue vie, née du désert et que l'univers tout entier convoite.
«Être idiot, c'est pas un cadeau, vous pouvez me croire», dit Forrest Gump. Peut-être, mais cela ne l'empêche pas de devenir successivement star d'une équipe de football universitaire, héros de la guerre du Vietnam, fantastique joueur d'harmonica ou encore champion de ping-pong, sauvant au passage le président Mao de la noyade. Il sera même astronaute, ses dons en mathématiques étonnant jusqu'aux ingénieurs de la NASA. Tout au long de ces extraordinaires aventures, Forrest parcourt l'Amérique et la Terre entière, observant la folie du monde avec l'ingénuité d'un enfant et une résilience hors du commun.
Pour les Anglaises du XIXe siècle, hors du mariage, point de salut ! Romanesques en diable, les démêlés de la caustique Elizabeth Bennett et du vaniteux Mr Darcy n'ont pas pris une ride ! Mais, il faut parfois savoir renoncer à son orgueil. Et accepter la tombée des masques pour voir clair dans la nuit. Un classique universel, drôle et émouvant.
L'Anneau Unique, forgé par Sauron au coeur de la Montagne du Feu, dépositaire de son sombre pouvoir, est perdu. Nul ne sait ce qu'il est devenu depuis qu'un homme l'a arraché de la main du Seigneur des Anneaux et, ainsi, put chasser ce dernier hors du monde.
Mais de sombres présages s'étendent à nouveau sur la Terre du Milieu, les créatures maléfiques se multiplient et, dans les Montagnes de Brume, les Orques traquent les Nains. L'ennemi veut récupérer son bien, son maître le cherche partout et l'oeil de Sauron est désormais pointé sur la Comté.
Heureusement Gandalf le Gris les a devancés, s'ils font vite, lui et le petit Frodo parviendront peut-être à détruire l'Anneau à temps...
Situé dans les montagnes Rocheuses, l'Overlook Hotel est tenu pour être l'un des plus beaux lieux du monde. Beauté, confort, luxe, volupté... L'hiver, l'hôtel est fermé, coupé du monde par le froid, la neige, les glaces. Seul l'habite un gardien. Cet hiver-là, c'est Jack Torrance, un alcoolique qui tente d'échapper à l'échec et au désespoir. Il est venu accompagné de sa femme, Wendy, qui espère, grâce à cet isolement, reconstruire son foyer menacé, et de leur enfant, Danny.
Mais Danny possède le don de sentir, de voir, de ressusciter les choses et les êtres à jamais disparus. Dans les cent dix chambres vides de l'Overlook, le démon est omniprésent. Cauchemar ou réalité, le corps de cette femme assassinée, ces bruits de fête qui derivent dans les couloirs, cette vie si étrange qui anime l'hôtel ?
Stephen King est considéré dans le monde entier comme le maître de la littérature d'épouvante. Shining - dont Docteur Sleep est la suite - demeure son roman le plus célèbre, adapté prodigieusement par Stanley Kubrick, avec Jack Nicholson dans le rôle principal.
Un titre léger et lumineux qui annonce une histoire d'amour drôle ou grinçante, tendre ou grave, fascinante et inoubliable, composée par un écrivain de vingt-six ans. C'est un conte de l'époque du jazz et de la science-fiction, à la fois comique et poignant, heureux et tragique, féerique et déchirant. Dans cette oeuvre d'une modernité insolente, livre culte depuis plus de cinquante ans, Duke Ellington croise le dessin animé, Sartre devient une marionnette burlesque, la mort prend la forme d'un nénuphar, le cauchemar va jusqu'au bout du désespoir.
Mais seules deux choses demeurent éternelles et triomphantes : le bonheur ineffable de l'amour absolu et la musique des Noirs américains...
Gatsby le magnifique paraît dans une traduction inédite de Philippe Jaworski, en avant-première des volumes de la bibliothèque de La Pléiade.
"Il faut lire ce témoignage pour méditer la tragédie d'une société qui emprisonne Dieu dans une liasse de dollars et Satan dans une bouteille de whisky." René Lalou.
Le roman de F. Scott Fitzgerald est en cours d'adaptation pour le cinéma par Baz Luhrmann, avec Leonardo DiCaprio dans le rôle titre.
Il fut leur inspiration. Il a transformé leur vie à jamais.
A Welton, un austère collège du Vermont, dans les années 60, la vie studieuse des pensionnaires est bouleversée par l'arrivée d'un nouveau professeur de lettres, M. Keating.
Ce pédagogue peu orthodoxe va leur communiquer sa passion de la poésie, de la liberté, de l'anticonformisme, secouant la poussière des autorités parentales, académiques et sociales.
Même si le drame - le suicide d'un adolescent - déchire finalement cette expérience unique, même si Keating doit quitter le collège, il restera pour tous celui qui leur a fait découvrir le sens de la vie.
Le roman du film-événement de Peter Weir, Oscar 1990 du meilleur scénario, qui a bouleversé des centaines de milliers de spectateurs.