Hélène a bientôt 40 ans. Elle a fait de belles études, une carrière. Elle a réalisé le programme des magazines et le rêve de son adolescence : se tirer, changer de milieu, réussir. Et pourtant, le sentiment de gâchis est là, les années ont passé, tout a déçu.
Christophe, lui, n'a jamais quitté ce bled où ils ont grandi avec Hélène. Il n'est plus si beau. Il a fait sa vie à petits pas, privilégiant les copains, la teuf, remettant au lendemain les grandes décisions. On pourrait croire qu'il a tout raté. Et pourtant, il croit dur comme fer que tout est encore possible.
"Connemara" c'est l'histoire d'un retour au pays, d'une tentative à deux, le récit d'une autre chance et d'un amour qui se cherche par-delà les distances dans une France qui chante Sardou et va voter contre soi.
Excepté mes démangeaisons inexpliquées et ma passion dévorante pour mon mari, ma vie est parfaitement normale.
Elle a la vie dont elle rêvait : une belle maison, deux enfants, l'homme idéal. Après quinze ans de vie commune, elle ne se lasse pas de dire : Mon mari ! Pourtant elle veut plus encore : il faut qu'ils s'aiment comme au premier jour. Alors elle s'impose une discipline de fer pour entretenir la flamme. Elle l'observe, note ses fautes, tend des pièges, le punit en conséquence. Elle est follement amoureuse de lui. Jusqu'au jour où, évidemment, elle va trop loin... Véritable phénomène, sélectionné par plus de 10 prix littéraires, finaliste du prix Médicis, lauréat du prix du Premier Roman, Mon mari est un livre irrésistible - dérangeant, tendu, drôle et grinçant - qui a déjà conquis 80 000 lecteurs et a été traduit dans une dizaine de pays.
Un délice irrésistible. Amélie Nothomb Si réussi qu'il donne envie de le relire aussitôt. Jérôme Garcin - L'Obs Un pur régal, foncez ! Arnaud Viviant - France Inter Un thriller absolument fascinant, impossible à lâcher. Oprah Winfrey
«Marguerite se transporte dans le coin de l'atelier où peint son grand-père. Elle aime qu'il feigne de ne pas l'avoir vue. Elle l'observe manier le pinceau, poser la couleur, et les mains la démangent.»Marguerite vit sur le pont Notre-Dame. Sa famille y tient l'échoppe d'enluminure la plus célèbre de Paris. Irrésistiblement attirée par l'atelier et ses couleurs flamboyantes, la jeune fille contemple les livres ornementés que fabrique son grand-père et se rêve artiste à son tour. Au fil du temps, Marguerite, libre et talentueuse, parvient à gagner sa place dans ce domaine réservé aux hommes. Mais au Moyen Âge, qu'il s'agisse d'amour ou de vocation, une femme peut-elle échapper à sa condition ?
S'intéressant aux chutes les plus rocambolesques de l'histoire, Arthur Navellou décrit avec une ironie noire et une sensibilité singulière les moments du quotidien où l'absurde se mêle au poétique et au tragique.
- " Chasseur-cueilleur de poèmes " Arthur Navellou, rêve, joue et écrit pour " divertir la mort le plus longtemps possible ", au fil des pages, il convoque les fantômes de ses ancêtres, ses souvenirs d'enfance, ses joies et ses peurs.
- Il collectionne les histoires de chutes ascensionnelles et crée une galerie de portraits d'inconnus ayant trébuché. Parmi eux, Franz Reichelt l'inventeur malheureux du manteau parachute, ou Adelir Antônio de Carli qui voyagea dans les airs à l'aide de ballons gonflés d'hélium.
- Il essaie ainsi de tenir debout face à l'absurdité, s'amuse de ses chutes et se relève avec l'envie d'être vivant.
Avant, elle vivait derrière la clôture. Elle n'avait pas le droit de quitter la Base. Ni de parler à qui que ce soit. Parce que Père John contrôlait tout et qu'il établissait des règles. Lui désobéir pouvait avoir des conséquences terribles. Puis il y a eu les mensonges de Père John. Puis il y a eu le feu...
«Elle ouvre grand ses yeux ; le corps du jeune homme se déploie en delta, terre et mer, gigantesque, tandis que ses mains courent sur les pages, ruisseaux vifs, et de cette première rencontre avec la poésie, elle ne retiendra que l'odeur de foudre après l'orage.»Espagne, delta de l'Èbre. Toya, gamine ensauvagée, grandit parmi les hérons et les roseaux. Grâce à l'arrivée d'un instituteur, la jeune fille s'éveille peu à peu à un monde de littérature et de sensualité. Elle entrevoit alors un autre destin que celui promis à tous les habitants de son village, qui s'épuisent dans les rizières détenues par l'impitoyable Marquise. Le pays gronde, partout la lutte pour l'émancipation sociale fait rage. Jusqu'à gagner ce bout de terre que la guerre civile s'apprête à faire basculer...
L'oubli comme seul témoin... Une enquête en forme de labyrinthe.
Une scène de pure folie dans un chalet. Une victime au visage réduit en bouillie à coups de tisonnier. Et une suspecte atteinte d'une étrange amnésie.
Camille Nijinski, en charge de l'enquête, a besoin de comprendre cette subite perte de mémoire, mais le psychiatre avec lequel elle s'entretient a bien plus à lui apprendre. Car, avant de tout oublier, sa patiente lui a confié son histoire. Une histoire longue et complexe. Sans doute la plus extraordinaire que Camille entendra de toute sa carrière...
Que garde-t-on de nos amours d'enfance ?
Juin 2019. Emmanuelle se rend au mariage de sa soeur cadette. Si la journée s'annonce festive, elle redoute néanmoins de croiser un invité : Vincent, son premier amour.
Qu'auront-ils à se dire ? Que reste-t-il de leur enfance révolue, de leur histoire inachevée, de leurs souvenirs faussement endormis ?
Tandis que la noce bat son plein, Emmanuelle rembobine le film de sa jeunesse et de sa relation avec Vincent tout en redonnant vie aux années 1980-1990, à Cendrillon de Téléphone, à la vieille Renault 19 de ses parents et à une bande d'enfants inséparables.
«Il semblait que la colonisation n'avait été rien d'autre qu'un malentendu, une erreur dont les Français à présent se repentaient et que les Marocains faisaient semblant d'oublier.»Maroc, 1968 : tandis que Mathilde s'occupait du foyer, Amine est parvenu à faire de son domaine aride une entreprise florissante. Ils appartiennent désormais à une bourgeoisie qui prospère, fait la fête et croit en des lendemains heureux. Mais le retour de leur fille Aïcha, partie étudier en France, fait voler en éclats le glacis d'apparence qui figeait cette famille. Le modèle d'émancipation qu'ils croyaient incarner depuis l'indépendance n'est-il qu'une illusion ?Après Le pays des autres, Regardez-nous danser poursuit une fresque familiale vibrante d'émotions et de personnages inoubliables.
Après le succès d'Itinéraire d'un pêcheur à la mouche, livre culte outre-Atlantique, Voelker nous offre une nouvelle collection de récits à la fois tendres et hilarants, burlesques et philosophiques. Ode à la nature et réflexion profonde sur l'art contemplatif de la pêche à la mouche.
Dans la famille des écrivains-pêcheurs américains, John D. Voelker occupe une place à part. Ce livre au charme enivrant est une nouvelle preuve éclatante de son talent.
L'objet brillant est sagement posé sur la table de nuit. Seren devrait prêter attention à son père, étendu sous le drap, que la mort vient de frapper, mais c'est la cuillère en argent qui la retient: elle ne l'a jamais vue dans la vaisselle de l'hôtel que gère sa famille au Pays de Galles. À l'aube de ses dix-huit ans, la jeune fille pourrait sombrer, mais l'énigme que recèle l'objet, avec son inscription ciselée, la transporte. Elle se met à dessiner passionnément (la cuillère) et a` observer toute chose de son regard décalé. Un premier indice sur sa provenance la décide a` traverser la Manche, à débarquer en France et, au volant de la Volvo paternelle, a` rouler. La cuillère pour boussole. Beaucoup d'égarement, une bonne dose d'autodérision et un soupçon de folie l'aideront, dans un road-trip loufoque, a` se confronter a` ce peuple étrange qui confond Gallois et Gaulois, avant de découvrir en Bourgogne un château charge´ d'histoire(s).
1908. Voilà cinq ans que Victoire a été précipitée dans un mariage arrangé avec le notaire Anselme de Boisvaillant. Sa détermination est sans faille lorsque la bonne de la maison, Céleste, abusée par Anselme, tombe enceinte : cet enfant sera celui du couple, l'héritier tant espéré. Mais Victoire n'a pas la fibre maternelle, et le nourrisson dépérit dans le couffin glissé sous le piano dont elle martèle inlassablement les touches. Céleste, mue par son instinct, décide de porter secours à l'enfant à qui elle a donné le jour. Quand une nuit Victoire s'éveille seule, ses pas la conduisent vers la chambre sous les combles... Les barrières sociales et les convenances explosent alors, laissant la place à la ferveur d'un sentiment qui balayera tout.Une ode superbe à la féminité et aux ressources que l'on ne soupçonnerait pas en soi. Elle.Ce nouvel opus confirme le talent d'une romancière sensible aux corps, dans ce qu'ils expriment de plus inavoué, de plus essentiel. Télérama.Prix RTL-Lire | Prix des Libraires | Prix de la Closerie des Lilas.
"Je pense que la poésie nous permet cette respiration au milieu du chaos." Un nouveau recueil de poèmes qui nous donne une fois de plus la mesure du talent de Makenzy Orcel.
Quels sont les non-dits, les fuites ou les lieux ratés par ce qui est dit, scandé, murmuré ? De quoi est faite l'image poétique ? Est-elle intarissable ? Si elle devait être reprise, que raconterait-elle d'inédit, quel autre infini chercherait-elle à atteindre ? Toutes ces questions sont au coeur de ce recueil.
Mûres Métamorphoses est une poésie du temps qui passe, se fige, se renouvelle, celle des rêves et du rapport à l'autre.
Trig et Al, frère et soeur jumeaux, n'ont plus de contact avec leur père depuis des années.
Et voilà qu'il réapparaît en réclamant «une dernière aventure« ensemble : un mois à sillonner en canoë un dédale de lacs du Canada. À la fois excités de retrouver la complicité de leur enfance et intrigués par ces retrouvailles soudaines, les jumeaux acceptent le défi.
Mais dès le départ, un malaise s'installe : leur père a étrangement mal préparé l'expédition, qui s'annonce pourtant périlleuse. Alors qu'ils s'enfoncent dans la nature sauvage, le comportement de leur père les étonne de plus en plus.
« Ne suis-je pas une femme?? », telle est la question que Sojourner Truth, ancienne esclave, lança en 1851 lors d'un discours célèbre, interpellant féministes et abolitionnistes sur les diverses oppressions subies par les femmes noires : oppressions de classe, de race, de sexe. Héritière de ce geste, bell hooks décrit dans ce livre paru en 1981 aux États-Unis les processus de marginalisation des femmes noires. Elle livre une critique sans concession des féminismes blancs, des mouvements noirs de libération, et de leur difficulté à prendre en compte les oppressions croisées.
Un livre majeur du « Black Feminism », un outil nécessaire pour tou·te·s à l'heure où, en France, une nouvelle génération d'Afroféministes prend la parole.
Reprendre la terre aux machines.
Le temps joue pour nous : les AMAP, la Bio et les circuits courts apparaissent de plus en plus dans les médias comme dans nos assiettes - l'opinion publique est acquise.
L'appel à la responsabilité individuelle, ce « chacun doit faire sa part », est une fable et ne mettra jamais fin au modèle alimentaire industriel et marchand. Celui-ci est une machine à produire artificiellement au moindre coût, une machine à confisquer les savoirs et savoir-faire, à enrichir les industries technologiques, à déshumaniser.
Il est temps d'échapper à notre enfermement dans les niches d'un marché alimentaire réservé aux classes aisées et de reprendre entièrement la terre aux machines. Ce manifeste propose de sérieuses pistes de rupture.
Quand Omer Dewavrin entre dans l'atelier d'Auguste Rodin, dédale de formes humaines de pierre et de glaise, il a la certitude d'avoir fait le bon choix. Notaire et maire de Calais, il a confié au sculpteur à la réputation naissante la réalisation d'un monument en hommage à six figures légendaires de la guerre de Cent Ans : les Bourgeois de Calais. Nous sommes en 1884, et Dewavrin ne sait pas encore qu'il s'écoulera dix ans avant que l'artiste, en quête de perfection, se décide à déclarer son travail achevé. La bouleversante chorégraphie de bronze n'existerait pas sans ce bourgeois du dix-neuvième siècle qui, devinant le génie du sculpteur, l'obligea à aller au bout de lui-même et imposa son oeuvre en dépit du goût académique et des controverses idéologiques. Sa femme Léontine et lui sont les héros inattendus de cette histoire, roman de la naissance d'une amitié et de la création du chef-d'oeuvre qui révolutionna la sculpture.
Dans nos sociétés de contrôle, l'information est le moyen privilégié de surveiller, de normaliser et de donner des ordres. Les informations, molécules de la vie sociale, deviennent les sujets de l'existence, les véritables cibles des pouvoirs politiques et économiques. Avec le langage numérique, les subjectivités se trouvent enserrées dans un filet de normes de plus en plus denses et contraignantes. Les idéologies scientifiques viennent souvent légitimer ce « naturalisme économique » transformant le citoyen en sujet neuro-économique et son éducation en fuselage de ses compétences en vue des compétitions à venir.
Le Dit du Mistral, La Ballade du Feu, Le Temps des Grêlons... avec Olivier Mak-Bouchard, la magie des histoires se révèle dès le titre des romans. Dans celui-ci, attendez-vous à plonger dans un autre monde : partout sur la planète, c'est la stupéfaction, plus aucun appareil photographique ne fonctionne ! C'est à croire que l'univers, saturé de nos présences, se révolte contre l'espèce humaine. En Provence, trois enfants apprennent à vivre avec ce phénomène inexplicable, et voient progressivement leur destin basculer...
Ils sont sur l'autoroute, chacun perdu dans ses pensées. La vie défile, scandée par les infos, les faits divers, les slogans, toutes ces histoires qu'on se raconte - la vie d'aujourd'hui, souvent cruelle, parfois drôle, avec ses faux gagnants et ses vrais loosers. Frédéric, lanceur d'alerte devenu conducteur de poids lourds, Catherine, qui voudrait gérer sa vie comme une multinationale du CAC 40, l'écrivain sans lecteurs en partance pour « Ailleurs », ou encore Sylvain, interdit bancaire en route pour Disneyland avec son fils... Leurs destins vont immanquablement finir par se croiser.
Un roman caustique qui dénonce, dans un style percutant à l'humour ravageur, toutes les dérives de notre société, ses inepties, ses travers, ses banqueroutes.
Et qui vise juste - une colère salutaire, comme un direct au coeur.
Une femme a disparu. Sa voiture est retrouvée au départ d'un sentier de randonnée qui fait l'ascension vers le plateau où survivent quelques fermes habitées par des hommes seuls. Alors que les gendarmes n'ont aucune piste et que l'hiver impose sa loi, plusieurs personnes se savent pourtant liées à cette disparition. Tour à tour, elles prennent la parole et chacune a son secret, presque aussi précieux que sa propre vie. Et si le chemin qui mène à la vérité manque autant d'oxygène que les hauteurs du ciel qui ici écrase les vivants, c'est que cette histoire a commencé loin, bien loin de cette montagne sauvage où l'on est séparé de tout, sur un autre continent où les désirs d'ici battent la chamade.L'auteur nous plonge dans une Lozère aride et magnifique et ne nous laisse pas une minute de répit. Colin Niel a aussi le don de nous transporter au coeur de la nature humaine. Le Parisien.Prix polar en séries Prix Landerneau polar Prix Cabri d'or de l'Académie cévenole Prix Gouttes de Sang d'encre Prix du roman Cézam inter-CE.
Dans un essai passionné et engagé, Jennifer Padjemi explore l'alliance, pour le meilleur et pour le pire, des féminismes et de la pop culture. À partir des mouvements féministes modernes, elle décortique le rapport que nous entretenons avec les objets culturels les plus populaires. En utilisant la pop culture comme un miroir de notre société mondialisée, l'autrice interroge les liens d'interdépendance entre consommation de masse et idéologie progressiste, et jette un regard joyeux et lucide sur nos divertissements, sans concession au patriarcat.
Un livre à mettre entre toutes les mains.
Certains disent qu'il ne se passe jamais rien dans ce petit village des Pyrénées espagnoles. Et pourtant... À la veille de la guerre civile, Ramón et Alba tombent follement amoureux. Un amour impossible, interdit : jamais le plus pauvre des bergers n'obtiendra la main de l'héritière de la plus riche famille.
Mais Ramón jure de rassembler le montant de la dot, et se fait contrebandier. Il devient Desesperado, l'homme du peuple qui se dresse contre les puissants. Bientôt, des deux côtés de la montagne résonne l'écho de ses exploits. Puis de sa soif de vengeance.
Conte populaire et fable politique, Du givre sur les épaules est une épopée brute comme un sentier scintillant dans la nuit, un petit chef-d'oeuvre de suspense.
Ça commence parfois par une inquiétude ou un malaise. On se sent en décalage. On a le sentiment de ne pas « être à sa place ». Mais qu'est-ce qu'être à sa place, dans sa famille, son couple, son travail ? Quels sont les espaces, réels ou symboliques, qui nous accueillent ou nous rejettent ? Faut-il tenter de conquérir les places qui nous sont interdites, à cause de notre genre, notre handicap, notre âge, notre origine ethnique ou sociale ? Peut-être faut-il transformer ces lieux de l'intérieur et s'y créer une place à soi ?C. M.Cet ouvrage interroge ce qui est à la fois la formulation d'un désir personnel et un nouvel impératif social. Et si, comme nous le suggère Claire Marin, le propre d'une place était de sans cesse se déplacer, ou de déplacer celui qui croit pouvoir s'y installer ?La philosophe circonscrit brillamment un concept multiple et éternel. Télérama.Un essai remarquable, un voyage intime, philosophique et littéraire. Libération.Une réflexion pénétrante. Le Monde.