Photographies de Jean-Baptiste Decavèle, pour le livre Inukshuk et le film Replis
La terre de son enfance pour l'un, un paysage pour l'autre, un arbre ou les murs d'une maison chargée de souvenirs. Nous portons tous en nous des lieux auxquels nous sommes singulièrement reliés - des lieux qu'on aime. Pour parler de cette géographie intime, nous avons souvent recours au registre de l'identité, des racines, de l'appartenance. À quoi s'oppose l'idée qu'on pourrait être " de nulle part ". Nous rejouons ainsi une alternative bien connue : d'un côté, l'idéal d'une osmose entre les humains et leur lieu de vie ; de l'autre, l'idéal de femmes et d'hommes sans attaches, ayant le monde à disposition. Or, s'il est absolument nécessaire de proscrire un vocabulaire dont se nourrissent les mouvements d'ultradroite, il est tout aussi urgent de reconnaître l'importance, pour chacun, de son lieu de vie. Car mépriser cette relation, c'est nourrir la frustration qui fait le lit des positions politiques extrêmes. Et abstraire la citoyenneté de tout contexte, c'est risquer de toujours plus négliger notre environnement.
Ce livre très personnel, dans lequel Joëlle Zask se penche sur sa propre expérience et enquête sur celle des autres, nous invite en somme à emprunter un double chemin politique et esthétique pour penser une nouvelle manière d'arpenter le monde.
Après avoir quitté Copenhague, une jeune femme s'installe dans une communauté isolée de l'ouest du Danemark, et fait face avec humour à de sérieux problèmes d'adaptation.
"Stine Pilgaard a écrit un roman envoûtant. Elle a réussi le tour de force de nous offrir un livre hilarant et métaphysique à la fois." Véronique Ovaldé, Le Monde des livres.
Le pays des phrases courtes, c'est l'ouest du Jutland, région rurale située à l'ouest de la péninsule danoise. Après avoir quitté Copenhague, une jeune femme s'y installe dans une communauté isolée et doit trouver sa voie, non seulement dans l'environnement déconcertant de l'école secondaire résidentielle Folk où son partenaire a été engagé pour enseigner, mais aussi dans les formes de conversation impénétrables de la population locale. Et pour couronner le tout, elle doit jongler avec ses rôles de mère d'un nouveau-né et de chroniqueuse dans le journal local.
Jusque-là, pour Victor, une année scolaire, c'est du saut à l'élastique sans l'élastique.
Ce qu'il préfère ? Écouter les Rolling Stones, se gaver de loukoums avec son copain Haïçam, parler mécanique avec son drôle de père... Mais lorsque Marie-José, génie absolue, déboule dans sa vie un beau jour de contrôle de maths, c'est tout son univers qui implose...
Pourquoi, soudainement, cette intello et violoncelliste de talent, a-t-elle besoin de lui ?
Une amitié étrange va naître entre ces deux ados que tout oppose. Vont-ils pouvoir cacher le secret de Marie-José jusqu'au bout ?
Dans une grande ville grouillante, Charlie, un jeune homme plein de bonne volonté, travaille pour Recycle & Ternel, une société dont le slogan est « Vous mourez, nous recyclons ». Charlie passe donc son temps à répondre au téléphone à des familles qui veulent savoir en quoi pourrait être transformé leur cher défunt. Un jour, un gamin l'appelle pour lui demander ce qu'est devenue l'âme de sa maman. Incapable de répondre, Charlie va se lancer dans une enquête au coeur de la mort et de l'amour...
Kid Toussaint et Aurélie Guarino nous livrent une fable tout en sensibilité sur la mort, la vie après la mort et l'amour à travers le temps.
Drame dans les montagnes du Kurdistan iranien.
Le Kurdistan iranien se situe au Nord-Ouest du pays, le long de la frontière avec l'Irak. C'est une région montagneuse très pauvre et connue pour être un haut lieu du trafic de cigarettes, d'alcool ou de vêtements. Les villageois y sont exploités par des bandes mafieuses pour faire de la contrebande entre les deux pays, à travers les montagnes. Ils empruntent des chemins mortellement dangereux, passant par les sommets de plus de 4 000 mètres des monts Zagros, en portant des marchandises. Ces contrebandiers sont appelés des « kolbars », et chaque année, plusieurs dizaines d'entre eux trouvent la mort, victimes des gardes-frontière iraniens, des mines antipersonnel, d'avalanches ou des rigoureux hivers de cette région.
Dans Les oiseaux de papier, Jalal, dit l'Ingénieur, est recruté pour participer à l'une de ces expéditions en compagnie d'hommes de son village. Une petite troupe est constituée et entreprend le dangereux périple. Un drame se noue alors entre les membres de l'expédition qui meurent un à un.
Cette première fiction de Mana Neyestani est un drame humain saisissant, plein de suspense, qui raconte aussi une histoire de crime d'honneur et le terrible quotidien des habitants de ces régions obligés de prendre des risques insensés pour assurer leur pitance.
Énigmatique et pénétrante, l'atmosphère de La vie rêvée des plantes irradie d'un mélange déroutant d'infinie délicatesse et de violence extrême. Comme dans le jeune cinéma coréen, l'audace narrative l'emporte et nous prend à la gorge.
Contraint d'espionner sa propre mère pour un mystérieux commanditaire, Kihyon est confronté à d'obscurs secrets de famille. Par tous les moyens, il tente de réparer les blessures du passé, entre une mère au comportement étrange, un père réfugié dans la culture des plantes et un grand frère adoré et haï, amputé des deux jambes à l'armée. La folle passion de Kihyon pour l'ancienne petite amie de son frère n'arrange en rien la situation. Dès lors, sa confession, lourde de silence et de résignation, de culpabilité et d'espoir insensé, nous plonge dans les formes les plus crues et les plus élevées de l'amour.
Enigmatique, cru, parfois dérangeant, ce roman familial coréen nous happe par son écriture dépouillée et prend au fil des pages une tonalité plus confiante, comme si émergeait la conviction que, malgré tout, les choses rentrent nécessairement dans l’ordre (ou finissent par trouver une certaine sérénité). Un univers étrange, à découvrir !
Aline - L'escampette
Le corps d'une jeune fille abandonné dans la neige, l'épave d'un avion échoué au fond des eaux, un homme en fuite. Autant d'images qui illuminent le nouveau roman de Cormac McCarthy. Des rues de La Nouvelle-Orléans aux plages d'Ibiza, son héros, Bobby Western, conjugue sa mélancolie à tous les temps.
Cet homme d'action est aussi un mathématicien et un physicien, deux disciplines qu'il a abandonnées après la mort de sa soeur Alicia, disparue mystérieusement dix ans plus tôt. Hanté par la culpabilité, Western trouvera-t-il enfin le repos ?
Roman noir, histoire d'une passion, Le Passager est aussi une parabole sur le déracinement de l'homme moderne.
À quatre-vingt-dix ans, Cormac McCarthy nous surprend une fois de plus par son audace. Entre une conversation sur la physique quantique, un traité de la solitude et la description d'une tempête dans le golfe du Mexique, il se joue des conventions et demeure l'un des romanciers les plus singuliers de notre époque.
Dans cette première partie d’un diptyque, Cormac McCarthy après 12 années de silence nous offre un roman étrange qui multiplie les registres de tons et de genres, du burlesque au métaphysique, du roman noir peuplé de personnages hauts en couleur à la chronique aux accents tragiques. Beaucoup de conversations à bâtons rompus, de rencontres en tous genres, de scènes hallucinées aussi, racontent une histoire souterraine de l’Amérique moderne et une tragédie intime dans un même mouvement mystérieux. Un roman qui ne se donne pas tout de suite, qui prend son temps, cultive l’égarement, mais dont on mesure la beauté, la douleur et la singularité au fil des pages.
Bertrand - L'escampette
Écosse, île de Skye, juin 1933. Habillée de noir, une jeune femme se recueille sur une tombe toute fraîche. C'est celle de son époux. Moïra a à peine 35 ans qu'elle se retrouve veuve et sans ressources. Margaret, sa soeur aînée, lui propose de l'héberger elle et ses deux jeunes enfants le temps de se retourner. Les deux soeurs commencent à cohabiter dans la ferme simple et austère où Margaret vit seule depuis qu'elle a perdu son enfant. Elles sont rapidement rejointes par Effie, leur jeune soeur, sensuelle et gaie, qui déboule d'Édimbourg fuyant Adam son mari volage. Confinées dans ce cottage perdu au milieu de la lande, ces trois femmes brisées tentent de se reconstruire ensemble au gré de moments de complicité mais aussi de mises au point sur des rancoeurs familiales enfouies. Une rencontre va venir tout chambouler : Moïra, en plein deuil, laissera-t-elle un nouvel homme entrer dans sa vie ?
Japon, XXe siècle. Haru, une musicienne itinérante jouant du shamisen - instrument traditionnel japonais -, devient célèbre tant son art et la beauté de son chant touchent en plein coeur les habitants de la région. Durant son périple, elle parvient à séduire un kappa, l'un des yokai les plus célèbres du Japon, qui lui offre la clé de la dimension divine. En reprenant son chemin, Haru rencontrera alors les protagonistes emblématiques de la mythologie et du folklore japonais.
Ce conte, directement inspiré de la vie de la célèbre goze Haru Kobayashi (1900-2005), explore les thèmes de la beauté et de la liberté à travers l'art, ainsi que le pouvoir de la musique folklorique, génératrice de l'identité culturelle nippone.
Trig et Al, frère et soeur jumeaux, n'ont plus de contact avec leur père depuis des années.
Et voilà qu'il réapparaît en réclamant «une dernière aventure« ensemble : un mois à sillonner en canoë un dédale de lacs du Canada. À la fois excités de retrouver la complicité de leur enfance et intrigués par ces retrouvailles soudaines, les jumeaux acceptent le défi.
Mais dès le départ, un malaise s'installe : leur père a étrangement mal préparé l'expédition, qui s'annonce pourtant périlleuse. Alors qu'ils s'enfoncent dans la nature sauvage, le comportement de leur père les étonne de plus en plus.
L'envoûtant Cacao nous entraîne sur la route du chocolat du Mexique à Bayonne, en passant par l'Espagne et Saint-Domingue. Lune, la belle héroïne, tient à Bayonne les rênes des négoces de son grand-père, le chocolatier David Alvarez, descendant de marranes réchappés de l'Inquisition espagnole.
Mais un jour de 1761, les autorités de la ville défendent aux Juifs de faire du chocolat. Piqués au vif, Lune et David décident de prouver à tous que leurs ancêtres ont été les premiers à apporter en 1609 le secret du chocolat en France. C'est le début d'un voyage dans les méandres de l'Histoire de l'humanité, sur les traces des conquistadors espagnols, à travers les mers des Caraïbes et les souvenirs enfouis.
Le printemps arrive dans la petite ville. Nous retrouvons la maison, la ferme, la gare, les rues et magasins et surtout les personnages de la série dans un décor printanier.
Mille détails à observer.
Une année vue par les yeux d'une petite fille. Ses cinq sens en éveil, elle va découvrir, guidé par ses parents, les saisons qui se déroulent. Le goût des cerises, la contemplation d'une nuit d'été, la douceur de l'intérieur d'une bogue de marron, le silence de la neige... et très vite elle verra arriver... un nouveau printemps. Une nouvelle histoire d'Anne Crausaz, qui s'appuie ici pour décrire chaque saison sur nos cinq sens : le goût, l'odorat, l'ouïe, la vue et le toucher.
Oh! des mangues! Les singes adorent ça! Sauf qu'en bas des tigres rôdent. Hmm... Et si? Si les gourmands se laissaient tenter?
Ancien boxeur, le Grizzli doit son surnom autant à sa carrure qu'à sa pilosité ! Avec ses copains Toine et Jo, c'est à la vie et à la mort, leur passé tumultueux n'y est pas pour rien. Désormais rangés, ils semblent mener leur petite vie, peinards. Alors, quand un affreux surnommé Bébert-la-Gambille, fraichement sorti de prison, veut régler ses comptes avec Jo pour une sombre histoire d'argent, les trois amis s'entraident.
Ah ! Les voyages...
Plonger vers l'inconnu, arpenter des ruelles étrangères, goûter à des mets exotiques, se sentir dépaysé.
Mais s'il n'existait pas qu'une seule façon de voyager ? Pénélope et Philéas nous embarquent pour une aventure autour du monde où, au- delà de leur amitié, ils vont confronter leurs idées.
L'une aime les voyages, les grands espaces, les rencontres et le tumulte du monde ; l'autre est casanier et ne consent qu'à faire le tour de la chambre d'hôtel. Ces deux amis nous emmènent dans un tour du monde pas comme les autres, une aventure qui offre plusieurs niveaux de lecture et où les magnifiques illustrations, à elles seules, méritent le voyage !
Aline - L'escampette
«Qui n'aimerait pas être une étoile filante ? Même si cela veut dire être consommé par la chaleur et tomber en débris à la fin. Sommes-nous des objets qui parcourent les vies des autres, des corps lumineux de passage ? On trace, on éclaire, on s'évanouit quelque part.»Après le message de rupture de son mari, la narratrice fait du déséquilibre un nouveau point de vue. Exploratrice en suspension, elle enregistre sur son téléphone ses états pour réaménager son passé, dessine les itinéraires hors sol des membres de sa famille pour comprendre le sien, cite ses amis dispersés, des philosophes perdus et s'imagine en objet interstellaire.
Prenant comme point de départ une rupture amoureuse, le livre explore avec finesse et poésie un moment de bascule et de déséquilibre. La narratrice navigue alors dans cette zone floue où les souvenirs se confrontent à un présent fragile, attentive à une multitude de détails, d’impressions, de rencontres, de mots qui vont peu à peu dessiner la carte volatile de sa nouvelle existence.
Bertrand - L'escampette
Les aventures de Bug le puceron : héros malgré lui d'une civilisation en plastok.Le monde des insectes a survécu aux humains, qui n'ont laissé qu'une montagne de plastique derrière eux ! C'est autour de cette matière « divine », qu'est née une nouvelle Société où coccinelles, papillons, fourmis ou abeilles dirigent le monde. Sur l'île d'Hexapoda où l'on a pris soin d'ériger des temples en l'honneur de l'Homme disparu, la grande prêtresse Anasta veille sur ses sujets en sa qualité de cheffe spirituelle. Son dévoué serviteur, Bug le puceron, n'est jamais loin, et cette proximité a le don d'agacer certains fidèles. Mais alors que la vénérable maîtresse s'apprête à nommer son successeur, elle s'écroule victime d'un empoisonnement ! Tous les regards se tournent alors vers Bug. Accusé puis arrêté, il ne devra son salut qu'à une collègue de cellule qui le sauve in extremis de la peine capitale à laquelle il était promis. Commence alors une cavale sauvage pour ce puceron et son acolyte qui s'est attachée à ce nuisible... Malgré sa gentillesse, Bug fait partie de ces insectes jugés inférieurs. Dans une Société hiérarchisée, il devra croire en son destin s'il veut découvrir la vérité et prouver son innocence. Il se pourrait d'ailleurs qu'avant de succomber, Anasta lui ait transmis un savoir inestimable...
Maud Michel et Nicolas Signarbieux s'appuient sur les ressorts narratifs du conte dans le premier tome de cette fable socio-écologique, qui fait dialoguer des insectes anthropomorphes sous le trait vif de Nicolas Signarbieux. Une trilogie avec un univers graphique bien à part, aussi visuelle que sensorielle qui nous plonge dans le monde de l'infiniment petit pour un grand moment de lecture.
Pour rembourser son prêt étudiant, Kate n'a guère le choix : elle doit quitter sa Nouvelle-Écosse natale pour aller travailler à l'autre bout du Canada, dans l'ouest lointain, là où l'on extrait le pétrole des sables bitumineux. Souvent isolée, naviguant de site en site, la jeune femme découvre un monde marqué par le harcèlement quotidien et le sexisme de nombreux collègues masculins. Sans se départir de son empathie ni de son humour, soutenue par des allié.e.s de confiance, Kate s'interroge sur la violence de son univers professionnel, qu'il s'agisse des relations humaines ou de l'exploitation forcenée des ressources naturelles. A-t-elle mis les pieds dans un univers parallèle, ou cette violence n'est-elle que le reflet de notre société ?
Bearfoot, Santee et Ray ont 16, 10 et 6 ans. Elles vivent dans la réserve indienne de Pine Ridge, dans le Dakota du Sud. Leur vie bascule quand leur mère écope d'un an de prison pour conduite en état d'ivresse. En apprenant qu'elles vont être séparées et placées dans des familles, Bearfoot s'enfuit avec ses soeurs dans un vieux Break, sans permis et presque sans argent. Direction la Californie, à 2 000 kilomètres de là.
Ce nouveau roman de Wendy Delorme vient enrichir la liste de fiction de la collection Sorcières. Dans cette dystopie, se reflètent les crises que nous traversons aujourd'hui: une société totalitaire est mise en place après la disparition soudaine d'une partie de la jeune génération mobilisée pour le climat. Les livres sont interdits, les frontières fermées et les femmes appelées à procréer pour renouveler la population. Mais une communauté inspirée des «Guérillères» de Monique Wittig émerge pour résister à ce nouvel ordre imposé... Un roman choral incandescent, qui n'est pas sans rappeler «1984» de George Orwell ou «La Servante écarlate» de Margaret Atwood, où il est question d'émancipation des corps, d'esprit de révolte et de sororité.
«Elle aurait pu renoncer. Elle aurait dû renoncer.Elle se le répéta bien un million de fois toutes les années qui suivirent. Elle eut d'ailleurs une hésitation, peut-être valait-il mieux rester, se rallonger dans la chambrée, à écouter ses deux autres soeurs qui gesticulaient dans leur sommeil, pétaient et miaulaient sous leurs draps à cause de leurs rêves lascifs tout juste pubères. Peut-être valait-il mieux abdiquer, enrager, et se délecter de sa rage, puisqu'il y a un plaisir dans l'abdication, cela va sans dire, le plaisir tragique de la passivité et du dépit, le plaisir du drapage dans la dignité, on ne nous laisse jamais rien faire, on a juste le droit de se taire, on nous enferme, alors que les autres là-bas au loin s'amusent et se goinfrent, qu'est-ce que j'ai fait dans mes vies antérieures pour mériter ça, oh comme je suis malheureuse.Peut-être aussi que le jeu n'en valait pas la chandelle. Mais le jeu, n'est-ce pas, en vaut rarement la chandelle. Le jeu n'est désirable que parce qu'il est le jeu.»Véronique Ovaldé, à travers l'histoire d'une famille frappée par une mystérieuse tragédie, ausculte au plus près les relations que nous entretenons les uns avec les autres et les incessants accommodements qu'il nous faut déployer pour vivre nos vies.
« Les cours en visio me donnent envie de mourir, seulement personne ne veut me croire. Mon exagération supposée est perçue comme le signe de ma bonne santé mentale. On te connaît, Marion. C'est bien toi. Tu en fais toujours des caisses. Tu en rajoutes. [...] Allez, ça va passer, arrête un peu ton char, c'est bon, c'est pas la mer à boire de faire des cours en visio, y a des pays qui sont en guerre. » S'adapter, innover, télé-enseigner : Marion Honnoré, professeure de philosophie, nous raconte la « continuité pédagogique » en temps de Covid, quand la pandémie accélère la volonté de l'Éducation nationale de dématérialiser l'école.
Pertinent et hilarant !
Aline - L'escampette